mercredi 11 janvier 2017

Faut-il nourrir les animaux en hiver ? - 2ème partie.

Nous avons beaucoup parlé, dans le précédent article consacré à ce thème, du nourrissage des oiseaux sans prendre la peine de le faire remarquer comme si cela allait de soi. Or, le sujet doit être élargi à tous les animaux... Pas de favoris !

D'ailleurs, les oiseaux eux-mêmes ont surement besoin de nous pour leur fournir en masse autre chose que du pain ou (c'est alors déjà bien !) des graines : de l'arthropode, de l'arachnide, de l'insecte et même du mammifère en-veux-tu-en-voilà (je sollicite toutes les remarques grammaticales sur cette expression-ci...), par paquets de douze voire même de soixante-quinze.
A défaut de pouvoir acheter votre quintal de pâtée composée d'un broyât d'un peu de toutes ces créatures réunies dans la jardinerie du coin, comment procéder pour refourguer la marchandise sans trop qu'il nous en coûte ?
Euh, je le précise au cas où, pour la jardinerie... N'y allez pas ! Préservez les nerfs des pauvres vendeurs qui risqueraient une attaque ! Pour nos animaux de compagnie, pas de problèmes, on y trouve une mixture similaire en boite. Les humains ont droit en grandes surfaces à une qualité approchante dans des plats industriels préparés. Mais pour les animaux sauvages, quasiment rien !

Ouais eh ben, tant mieux. Procédons autrement ! Et vous savez ce que cela signifie. On en a déjà parlé, il faut restaurer ou recréer des environnements les plus naturels et sauvages possibles. Ceux qui ont un jardin vont illico aller replanter du local et laisser pousser davantage. Les élus en charge de collectivités vont convaincre leurs services techniques et convaincre les habitants d'en faire autant.

Ces nouveaux espaces fourniront le gîte et le couvert à toute la faune locale (et pas seulement les oiseaux mais aussi les hérissons, les écureuils, les lézards, les crapauds, les insectes, etc.) et les mangeoires constitueront une belle cerise sur le gâteau et une source d'émerveillement.

Par exemple, la chenille ci-contre se transformera en un papillon appelé la brèche (Cucullia verbasci). Elle ne peut se nourrir que sur une plante sauvage : le bouillon blanc (Verbascum thapsus). Poussant volontiers sur certains terrains vagues, elle est souvent méprisée. Elle se vend pourtant en raison de ses propriétés médicinales. Elle est aussi parfois plantée comme ornementale pour ses qualités esthétiques. Mais surtout, elle nourrit jusqu'à 90 espèces d'insectes et arthropodes différents. Voilà la force nourricière des espèces sauvages locales illustrée!


Bon, certes. Tout cela est idyllique mais j'en entends déjà grommeler et maugréer de dépit. Et ceux qui n'ont pas de jardin ? Deux cas de figure :
- ceux qui ont un balcon peuvent semer dans des jardinières (pas trop petites) des fleurs locales sauvages. C'est déjà pas mal pour de nombreux insectes et arthropodes mais l'impact ne sera pas décisif, reconnaissons le volontiers. Mais ce n'est pas une raison pour ne pas le faire, on est bien d'accord ! Pour renforcer l'intérêt de ces plantations, un hôtel à insectes peut s'avérer utile.
- ceux qui n'ont ni balcon, ni jardin peuvent se rabattre sur les espaces publics en essayant de les rendre plus attrayants pour la nature. Va falloir convaincre des responsables ou agir soi-même. Dans la légalité, tout de même ! Pas de terrorisme vert, n'est-ce pas ?

Néanmoins, dans les deux cas, l'espace manquera et les ressources pour les animaux sauvages itou. C'est là que la question de l'apport de nourriture se posera. Il nous reste donc à voir comment le faire de la meilleure des façons. Ce sera dans le prochain épisode...

La suite 3 : si on nourrit, que donner et comment faire ?
La suite 4 : intérêt pédagogique du nourrissage.

1 commentaire:

  1. Je lis et je contredis. Comme Lasker fait avec Einstein. Mais tu n'est pas Einstein , moi je ne suis pas Lasker. Donc je vais aller dans le sens de la marche et approfondir.

    Pour nos animaux de compagnie, il y a de très bonnes croquettes tu as bien raison de le préciser. J'ai déjà goûté , c'est très bon un peu salé .

    Il faut convaincre les habitants les élus mais il y a des site avec beaucoup d'hectare qui vont fermer, comme le site de Peugeot .

    Si Peugeot ferme et licencie en contrepartie il faut donner des hectares pour replanter du local .

    Faisant d'un mal un bien. Je pense que le site d' Aulnay se prête très bien a une spéculation immobilière qu'il faudrait freiner.

    Voilà la force nourricière des espèces sauvages locales, on aime pas le sauvage car on ne le maîtrise pas. il suffit d'agir de planter et de laisser poussé par enchantement la nature reprendra ses droits.

    Et sur nous même il faut déjà agir en laissant un peu notre instinct nous guider et pas nos envies de pouvoir de maîtrise soyons moins fière et laissons la magie opérer

    Pas de terrorisme vert c'est une évidence. Le terrorisme vert c’est ramener des plantes et des animaux exotique en croyant que ça fait jolie

    Et après on les trouve partout ça concurrence la faune et la flore local exemple tortue de Californie qu'on retrouve dans les mares du site de franchard a fontainebleau je ne pense pas que cette tortue a pu faire Californie fontainebleau toute seul et aussi certain arbre du japon qui pousse vite et encombre nos foret mais avec la mondialisation et ses biens faits mais aussi ses travers on se retrouve avec dysfonctionnement important de notre espace de vie local

    je veux lire le prochain épisode ce soir pas très inspirer mais j'ai essayer


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